Cours management => L’école du comportement
CH III – L’école du comportement :
Certains acteurs ont axé leurs travaux sur le comportement des dirigeants pour expliquer les performances des membres.
Les théoriciens du comportement, estiment que dans le commandement il existe « un style de comportement qui est le meilleur » dans toutes les formes d’organisation.
Section I : Les apports de Lewil :
Lewil a identifié trois styles fondamentaux de commandement :
- Autocrate : il donne des ordres qui doivent être exécutés, cependant, on peut trouver un autocrate bienveillant.
- Démocrate : celui qui prend la décision et qui la partage avec les autres membres, il est à leur écoute et il est compétant. C’est un système plus efficace car il fait participer les individus.
- Laisser-faire : le dirigeant, il n’a le souci de rien et il essaie d’avoir le moins de contacts possible, et le moins de décisions possible.
Désormais, l’entreprise n’est plus considérée comme une entité économique mais plutôt comme une sorte de communauté de destins.
Section II : Les travaux de Likert :
Likert montre que dans une organisation, les contremaîtres qui ont les meilleures réalisations, sont ceux qui concentrent l’essentiel de leur attention sur les aspects humains des problèmes de leurs subordonnés, et consacrent leurs efforts à constituer des groupes de travail efficaces avec des objectifs de réalisation élevés.
Ainsi Likert a défini quatre styles de commandement qui caractérisent différents aspects du comportement des dirigeants.
Style autoritaire exploiteur :
On commande par la peur et la contrainte. La communication part du sommet vers le bas. Les décisions sont prises et imposées par le niveau supérieur de la hiérarchie sans consultation.
Style autoritaire mais paternaliste :
C’est un management dicté par carotte plutôt que par le bâton, mais les subordonnés restent entièrement sous lui. Les décisions sont prises au sommet de la hiérarchie, seules quelques décisions mineures sont déléguées aux niveaux inférieurs.
Style consultatif :
Le contrôle est encore situé surtout au sommet, mais commence à être partagé avec les cadres moyens et inférieurs. Les objectifs sont fixés après discussion avec les subordonnés. Et les opérations opératoires sont prises aux niveaux inférieurs de l’organisation.
Style participatif :
La direction fait participer les employés à des groupes de travail capables de prendre des décisions, et fixe des objectifs à atteindre, et travaille étroitement avec les subordonnés pour les stimuler dans la réalisation des performances. La communication se fait facilement dans les deux sens.
Pour Likert, tous les dirigeants devraient s’orienter vers le style participatif, s’ils veulent maximiser la quantité et la qualité des réalisations de leurs employés.
Selon Likert, l’efficacité d’une organisation se mesure par sa réussite économique et par la qualité de l’organisation humaine.
Les grands principes en matière d’organisation sont :
- Décentralisation des pouvoirs et des responsabilités.
- Recherche de la participation à tous les niveaux.
- Valorisation du rôle d’animation du responsable hiérarchique.
On vient de se rendre compte que les relations humaines, l’ambiance du travail et les liens tissés avec et entre les ouvriers, sont incomparablement plus important dans leur effet sur la productivité que les simples conditions physiques et matérielles.
Un « One Best Way » dont le stimulant serait attractif doit émerger.
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