Les politiques économiques

Cours macroeconomie : Les politiques économiques
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les politiques economiques

Chapitre  4 : Les politiques économiques

On  appelle  politiques  économiques  les  différentes  interventions  de  l’État  pour « aménager » l’économie, soit dans le sens d’un infléchissement de la conjoncture (politiques conjoncturelles), soit pour réformer plus en profondeur les mécanismes et les règles du jeu économique  (politiques  structurelles).  Une  autre  typologie  possible  des  politiques économiques est celle de Richard Musgrave (The Theory of Public Finance, 1959) : les interventions de l’État ont trois fonctions, l’allocation, la stabilisation et la redistribution.
Les fonctions d’allocation (en fait, la production des biens collectifs étant donné les défaillances de marché) et de redistribution ont déjà été exposées dans le chapitre 3 ; nous allons donc ici présenter les politiques de stabilisation, qui sont des politiques conjoncturelles. Elles tentent de réguler l’évolution des variables macro-économiques de façon à éviter ou à limiter les principaux déséquilibres susceptibles d’affecter l’économie nationale.
Si les politiques économiques ne font jamais l’unanimité, c’est parce qu’elles reposent sur des théories économiques d’inspirations variées et parfois contradictoires. Une fois encore, aucun modèle n’est neutre dans sa manière de représenter la société. Néanmoins, un consensus semble exister entre les écoles de pensées macro-économiques : la nécessité d’une croissance soutenue.
Dans une première section, nous réunirons quelques informations sur la croissance dans l’histoire et listerons les deux grands types de déterminants de la croissance. Dans la deuxième section, nous mettrons en évidence l’impossible réalisation simultanée des principaux objectifs de politiques économiques traditionnels en termes de croissance, d’inflation, de chômage et de commerce extérieur. La dernière section donnera un aperçu des principales théories économiques sur ces questions.

A – La croissance

Ce qu’on appelle la croissance est en fait le taux de croissance du PIB entre deux années, à savoir :     PIB(t) – PIB(t-1)/PIB(t-1). Mais, plus communément, on parle de croissance lorsque ce taux est positif plusieurs années de suite.

1.   Perspective historique

La croissance nous renseigne donc sur l’augmentation durable de la taille du gâteau, de la valeur ajoutée, à se partager année après année.

2.   Les facteurs de la croissance

La croissance du PIB se constate mais ne se décrète pas. On peut néanmoins chercher à expliquer ses déterminants. Dans ce cas on distingue les facteurs de la croissance potentielle des facteurs de la croissance effective.
Dans le premier cas, il s’agit de considérer le PIB selon l’optique de la production (variation PIB =variation Y–variation CI). Le PIB croît parce que l’offre de biens et services augmente. On invoque principalement les effets bénéfiques de la productivité du capital et du travail qui permettent d’accroître la force productive de la nation (par conséquent, la croissance potentielle, ce que l’on peut produire). Les commentaires économiques et politiques qui expliquent la faible croissance française du fait du faible temps de travail des Français s’inscrivent dans cette manière d’approcher les déterminants de la croissance. On a alors tendance à prôner des politiques d’offre (des politiques visant à soutenir ou relancer la production, par l’incitation au travail, la défiscalisation des entreprises, etc.).
Les facteurs de la croissance effective correspondent, quant à eux, aux différentes composantes du PIB selon l’optique des emplois ou de la demande (variation PIB=variation CF+variation FBCF+(variation X–variation M)). A quoi a-t-on effectivement employé le PIB supplémentaire ? Il s’agit de constater comment la consommation, l’investissement et le commerce international ont « tiré » ou « ralenti » la croissance (cf. Tableau 24). Cette fois-ci, on insistera sur ces déterminants de la croissance pour recommander des politiques de demande (dites aussi politiques de relance keynésienne fondée sur l’effet multiplicateur, cf. encadrés 5 et 8). Typiquement, on retrouverait ici les commentaires selon lesquels la croissance française est faible parce que, le niveau de vie des Français stagnant, ils ne peuvent consommer plus.

B- Le carré « magique » de Kaldor

Dans Conflicts in Policy Objectives, publié en 1971, Nicholas Kaldor remarque très judicieusement qu’il existe un consensus parmi les gouvernants sur les objectifs économiques, à défaut d’une unanimité sur les moyens. Tous souhaitent une économie « prospère », avec l’augmentation continue du niveau de vie en évitant les déséquilibres tels le chômage, l’inflation et le déficit commercial. Cela se résume en quatre objectifs à poursuivre simultanément : (i) profiter d’une croissance élevée, (ii) maintenir l’inflation à un niveau raisonnable, (iii) baisser le taux de chômage et (iv) avoir un excédent plutôt qu’un déficit commercial.
Avançons à présent un autre argument en termes de financement des échanges commerciaux avec le Reste du monde. Imaginons qu’il n’existe que deux monnaies dans le monde : le dollars et l’euro. Dans ces conditions, comment paie-t-on les importations M, hors zone euro ? avec des dollars. On a donc besoin de devises. Comment obtient-on ces devises ? Un moyen direct : on exporte une partie de nos biens et services X qui sont vendus en échange de devises.
Mais si (X-M) < 0, cela signifie que nous manquons de devises collectées lors de nos transactions internationales sur biens et services. On a donc besoin de dollars supplémentaires. Comment faire ? Deux techniques sont connues :

  • soit on laisse l’euro se déprécier par rapport au dollar : le prix des exportations en euros devient plus compétitif (donc X augmente) et le prix croissant des importations en dollars induit une baisse de la demande intérieure en biens importés (donc Y diminue) ; la combinaison d’une contraction des importations et d’un accroissement des exportations conduit à une amélioration de la balance commerciale ;
  • soit on augmente le taux d’intérêt pour attirer les capitaux de l’étranger : le Reste du Monde place son épargne en dollars chez nous (mais cela est mauvais pour l’investissement des entreprises nationales pour qui le coût du crédit augmente).

Les deux solutions ont des inconvénients majeurs pour une économie qui n’aurait pas la puissance productive des États-Unis qui peuvent laisser leur devise se déprécier sans dommage (elle reste la devise internationale de référence), et qui, de toute façon, attirent les capitaux du Monde entier.C’est pourquoi, pour un pays comme la France, il est a priori préférable de se trouver dans une situation où  (X-M) > 0 assurant un flux de devises avantageux.
Enfin terminons ce point par un des dilemmes du carré « magique ». Si une balance commerciale positive peut soutenir la croissance quand la demande intérieure fléchit, en revanche, une reprise de la croissance peut entraîner par la suite un déficit extérieur. Dès que le PIB augmente pour une raison indépendante du commerce extérieur, les revenus distribués dans l’économie croissent. Consommation et investissements augmentent, or, une partie de cette consommation et de ces investissements supplémentaires est satisfaite par des importations supplémentaires, qui augmentent donc. En revanche, les exportations dépendent de la croissance du Reste du monde et non pas forcément de la croissance intérieure. Par conséquent, en supposant X inchangé (si le Reste du monde n’est pas en croissance) et M en augmentation, alors l’excédent commercial faiblit, voire devient un déficit extérieur (cf. les bonnes années 1998 et 1999 dans le tableau 24). Les objectifs d’accélération de la croissance et d’excédent commercial peuvent donc entrer en conflit.

1.   Deux fléaux macro-économiques : chômage et inflation

Chômage et inflation sont deux déséquilibres graves pour des raisons économiques différentes.
Le chômage est coûteux :

  • non seulement pour les chômeurs mais pour l’ensemble de la population active qui par ses cotisations supporte le coût de l’indemnité chômage ;
  • par le manque à gagner du fait d’un PIB effectif inférieur au PIB potentiel (on produirait plus si toute la population en âge de travailler était occupée, c’est-à-dire avait un emploi).

En fait, il s’agit de constater que le chômage est un gaspillage de richesses potentielles, les ressources humaines de l’économie.

C – Les grandes écoles de pensée économique et leurs prescriptions de politiques économiques

Avant le XVIIe siècle, il y eut bien quelques ouvrages traitant d’« économie » (Éthique à Nicomaque d’Aristote au IVe avant JC, la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin au XIIIe), mais il n’y eut pas d’économiste ou d’école économique. Nous allons terminer ce cours en listant six écoles25 de pensée, du XVIIe à nos jours qui, d’une manière ou d’une autre, inspirent ou rationalisent les politiques économiques.

1.   Physiocrates contre mercantilistes

Mercantilistes et physiocrates divergent sur de nombreux points. Leur opposition est révélatrice de la révolution des idées qui s’est opérée parmi les esprits éclairés entre les XVIIe et XVIIIe siècles.
Représentant du mercantilisme français, Antoine de Montchrestien théorise dans son Traité de l’économie politique (1616) l’idéal d’un capitalisme commercial protectionniste. Comme source des richesses, seule importe l’industrie et non l’agriculture. Les ennemis de l’économie nationale sont les marchands étrangers qui font sortir l’or et les richesses du pays. L’État doit intervenir pour soutenir l’industrie nationale (exemple des Manufactures royales) et réglementer le commerce extérieur, favorisant les exportations et freinant les importations. C’est la politique qu’on a pu qualifier de « colbertisme », du nom du Ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, qui cherchait ainsi à augmenter la richesse intérieure. De nos jours, certains hommes politiques ont encore des accents très mercantilistes dans leur défense des grandes industries françaises ou dans leur attachement à une balance commerciale excédentaire (assurant l’entrée de devises et non plus d’or).
Dans le chapitre introductif, nous avons déjà évoqué la figure emblématique des physiocrates, François Quesnay. Cette fois-ci, c’est la théorie d’un capitalisme agraire libéral que défend son Tableau économique (1758). Les richesses d’un pays sont issues de la terre (agriculture) et non de la transformation de ce qu’elle donne (l’industrie). Par ailleurs, les flux économiques obéissent à des lois naturelles (telle la circulation du sang dans un corps) qui ne doivent pas être contrariées par des politiques protectionnistes. Turgot est aux physiocrates ce que Colbert est aux mercantilistes, mais en moins chanceux. Contrôleur des Finances de Louis XVI de 1774 à 1776, Turgot abolit les lois protectionnistes et rétablit la liberté du commerce des grains, il tente aussi de supprimer les corporations d’artisans (exemple type d’un secteur réglementé et non producteur direct de richesses). Cette parenthèse libérale se referme avec sa disgrâce en 1776. Il faudra attendre la Révolution Française pour que les idées libérales reviennent.

1.   Les classiques (1770-1870)

Apparu également au XVIIIe  siècle, le courant des économistes anglo-saxons qualifiés de « classiques »26 a fait souche (en fait, à l’origine des sciences économiques actuelles) contrairement à la physiocratie oubliée dans les limbes de l’histoire économique. Mêmes les hommes politiques libéraux français ne se rattachent pas aux physiocrates mais bien plutôt aux libéraux classiques.
L’approche des classiques est holiste. Le comportement de chacun dépend de sa classe sociale : ouvrier, producteur ou rentier. Mais ces classes ne sont pas en conflit, au contraire le paradigme de cette école est l’équilibre. Or, il existe des forces économiques, telles des forces naturelles, qui assurent à long terme cet équilibre. Il s’agit de l’effet auto-régulateur de l’harmonie spontanée des intérêts ou encore de la Main invisible d’Adam Smith, le père fondateur de l’économie politique avec ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776). Par conséquent, toute intervention autoritaire, non marchande, de la part de l’État, risquerait d’enrayer le bon fonctionnement de ces forces  et de mener l’économie à un déséquilibre. On en vient donc à prôner le « laissez-faire », sauf exception, comme pour les biens collectifs (cf. chapitre 3).
Outre la figure incontournable de Smith, deux autres Britanniques ont marqué le courant classique : David Ricardo, Principes de l’économie politique et de l’impôt (1817), et Robert Malthus, Essai sur le principe de population (1798).
Un autre classique est resté célèbre, car une des fameuses lois économiques porte son nom, il s’agit du Français Jean-Baptiste Say, auteur du Traité d’Économie Politique (1803). La loi de Say ou loi des débouchés assure que toute production trouve sa demande, il n’y a jamais de contrainte de débouchés ou de crise de surproduction. Si l’on produit plus, on vend plus, on écoule toujours une production supplémentaire. L’optimisme de la loi des débouchés peut être relié à l’hypothèse que la monnaie n’est qu’un voile. Dans les transactions, la monnaie est un intermédiaire qui facilitent les échanges par rapport à un économie où seul le troc existerait, mais en réalité les produits s’échangent contre d’autres produits. Ainsi, dans une lettre, Say explique-t-il à Malthus : « Puisque chacun de nous ne peut acheter les produits des autres qu’avec ses propres produits […] les hommes achèteront d’autant plus qu’ils produiront davantage. De là cette conclusion […] : si certaines marchandises ne se vendent pas, c’est parce que d’autres ne se produisent pas ; […] c’est la production seule qui ouvre des débouchés aux produits ».
Cette loi est sous-jacente à ce qu’on a qualifié de politiques d’offre dans la section A. Il faut produire plus (encourager les facteurs de la croissance potentielle), la demande suivra. Mais aussi, c’est contre la croyance en cette loi que s’élèvera Keynes : elle empêchait les économistes académiques d’accepter que la crise de 1929 était une crise de surproduction.

3.   Les néo-classiques

La révolution néo-classique se produit dans les années 1870 et, aujourd’hui, l’économie standard est néo-classique. L’auteur déterminant est Léon Walras avec ses Éléments d’économie pure (1874-1877).
Bien sûr, cette école s’inscrit dans la foulée du précédent courant, en ce qui concerne le concept-clé d’équilibre. Mais, à présent on conçoit que l’équilibre puisse être obtenu à court terme, et il faut trouver ses conditions d’obtention. De la sorte, l’économie est réductible en équations mathématiques que l’on résout à la recherche des conditions instantanées d’équilibre. Il faut alors organiser le « laissez-faire » des classiques : les conditions mathématiques sont interprétées comme les conditions de concurrence pure et parfaite.
Distinction fondamentale d’avec les classiques, l’approche néo-classique est individualiste : on part du comportement « humain » économique. On considère la nature humaine tel un principe invariant dans le temps et l’espace : l’homme cherche à obtenir le plus de satisfaction possible au moindre coût (en minimisant les efforts financiers ou physiques). Quelle que soit la catégorie considérée dans la société, travailleur, chômeur, femme au foyer, entrepreneur, actionnaire, homme politique, tous cherchent à maximiser leur satisfaction sous contraintes technique et budgétaire. La seule différence entre les agents précités n’est pas leur logique d’action mais les contraintes qui s’imposent à eux.
Si, de la sorte, on considère qu’un chômeur fait des calculs, on peut expliquer le chômage comme étant un chômage volontaire. Étant donné ce que sont d’une part les indemnités de chômage, et d’autre part les salaires et conditions d’emploi, le travailleur faisant un arbitrage pourra préférer rester au chômage. De son côté, l’employeur, étant donné d’une part le coût total du travail d’un « Smicard », et d’autre part la faible productivité du travail non qualifié, l’employeur pourra préférer ne pas embaucher. Du coup, si on adopte la démarche néo- classique, on préconise la réduction des indemnités chômage et l’abaissement des charges sociales pour le travail non qualifié. Les raisonnements économiques sont donc des calculs fondés sur des prix ou des coûts.

4.   Les keynésiens

Formé par les néo-classiques, en particulier par Alfred Marshall, John Maynard Keynes les rejette tout en sachant conserver leur langage dans la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936).
La démarche de Keynes est  à son tour holiste. Sans  abandonner totalement le concept d’équilibre, il privilégie celui de circuit, épine dorsale du présent cours qui, nous l’avons écrit en introduction générale, est très keynésien. De plus, l’horizon des mécanismes économiques qui intéressent Keynes est celui de court terme : peu lui importe qu’à long terme les forces auto-régulatrices du marché nous mènent à l’équilibre, c’est aujourd’hui que les pères de famille ont besoin de travailler pour nourrir leur famille.
L’approche en terme de circuit permet de mettre en avant le fait que toute politique a un effet en retour, un feedback positif ou négatif, dont il faut tenir compte. C’est le principe de l’accélérateur ou  du multiplicateur keynésien.  Un État interventionniste, en  utilisant ces leviers, peut alors relancer la machine capitaliste grippée. Il faut bien noter que Keynes n’est pas ce qu’on appelle communément un « homme de gauche », c’est un « libéral » qui montre que l’État doit intervenir pour le bon fonctionnement et la pérennité du système capitaliste qu’il défend. Ce qu’il ne croit pas c’est que celui-ci se régule à court terme. Pour Keynes, contrairement aux prédictions de la loi de Say, il existe des crises de surproduction capitalistes car la monnaie n’est pas un voile (la monnaie est demandée pour d’autres motifs que faciliter les transactions).
Une des qualités essentielles de cette théorie fut la facilité avec laquelle on a pu l’appliquer, l’utiliser pour produire des prédictions fiables et échafauder des politiques économiques pendant au moins trois décennies.

5.   Les marxistes

Je ne respecte pas l’ordre chronologique adopté jusqu’à présent pour exposer l’approche marxiste, très décalée par rapport à ce cours. Karl Marx est l’auteur de nombreux ouvrages dont le Capital (tome I, 1867 ; le tome II, 1885, et le tome III, 1894, inachevé, furent publiés par Engels d’après ses brouillons).
Par de nombreux côtés, Marx est le « dernier des classiques », il doit beaucoup entre autres aux thèses de Ricardo sur la valeur-travail. Son approche est également holiste (mais cette fois-ci, les classes sociales ont des intérêts contradictoires) et son raisonnement à long terme. Son idée majeure est de substituer le concept de reproduction à celui d’équilibre. La question devient : comment une société se reproduit-elle pour maintenir ses structures sociales ? Comment l’esclavagisme, le féodalisme, le capitalisme perdurent-ils jusqu’au moment où ils disparaissent, détruits par leurs propres contradictions ?
Du coup, ce n’est pas chez Marx que l’on trouvera la préconisation d’un mode d’action à mener au sein du carré « magique » de Kaldor. Quand on est marxiste, on ne cherche pas à améliorer le capitalisme : on considère au contraire qu’il est condamné à long terme.
Du coup, la recommandation serait plutôt : il faut en accélérer la chute par la révolution générale. Le système capitaliste est dénoncé car il dépouille les travailleurs du fruit de leur travail. Les travailleurs sont ceux qui produisent les richesses (théorie de la valeur-travail), ils doivent donc en être les premiers bénéficiaires. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas des chefs et des directeurs pour organiser le travail ; ce qui est dénoncé, c’est le fait que ces chefs et directeurs s’approprient le profit de ce travail au prétexte qu’ils possèdent le capital. Marx utilise la métaphore suivante : pour une symphonie harmonieuse, un chef d’orchestre est évidemment indispensable, mais rien ne justifierait que ce chef d’orchestre soit également propriétaire de tous les instruments de musique ! Il faut donc que la classe ouvrière prenne le pouvoir et se réapproprie ses outils de production, bref le capital.
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